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Atelier Clot : une histoire de lithographie

De la pierre au numérique, une histoire de lithographie


Ariel Termine, Atelier Clot - Pigments.fr

Un partenaire de choix

Ayant une grande estime du travail et de la production artistique, nous mettons un point d’honneur à la qualité de fabrication de nos estampes. C’est dans cette dynamique que nous avons confié cette mission au plus ancien atelier lithographique de Parisl’Atelier Clot Digital.


Aux origines de la lithographie

Inventé par Aloÿs Senefelder en 1798, ce procédé sera définitivement mis au point dans les premières années du 19ème siècle. Il se fonde sur la répulsion réciproque de l’eau et de corps gras. Le dessin est exécuté à l’envers avec une encre ou un crayon gras sur une pierre calcaire dont le grain accroche naturellement le corps gras. Cette technique permettait à l’époque de créer et de reproduire à de multiples exemplaires des estampes originales. Elle est née de la volonté d’Aloÿs Senefelder d’imprimer des textes et partitions à moindre coût. Picasso comme Miro s’empareront d’ailleurs de cette technique pour la réalisation de certains de leurs chefs d’œuvres.


Moyen de diffusion important au 19ème siècle, la lithographie sera notamment utilisée pour de nombreuses affiches de publicité, de théâtre : arrive alors le défi de la lithographie en couleur. Nécessitant plusieurs superpositions, le processus devra être répété autant de fois que le nombre de couleurs présent sur l’œuvre.


En prolongement de cette technique traditionnelle, une plus moderne a été privilégiée : la reproduction numérique à jets pigmentaires.  Nos estampes de collection sont donc le résultat d’une technique d’impression numérique haute définition de jets pigmentaires à partir de l’œuvre originale de l’artiste. Elles sont réalisées sur un papier Somerset Velvet 255g et limitées à 10 exemplaires par format.


Atelier Clot - Pigments.fr

Niché au cœur du Marais et fondé en 1896 par Auguste Clot, les presses de l’Atelier ont donné le jour à des lithographies originales d’artistes tels que Degas, Cézanne, Renoir, Sisley, Redon, Bonnard et bien d’autres.



Mais le plus ancien atelier parisien de lithographie n’en est pas moins resté innovant : c’est en 2001 qu’il intégrera avec Ariel Termine les technologies de l’impression numérique en prolongement de la pratique traditionnelle de la lithographie.


Désireux de vous dévoiler les coulisses de l’atelier, nous avons posé quelques questions à Ariel Termine, graphiste et imprimeur à l’Atelier.



Rencontre avec Ariel Termine


A quoi ressemble une journée type à l’Atelier ? 

En général on se retrouve en début de matinée autour d’un café à parler de choses et d’autres puis la discussion s’oriente vers le programme de la journée.


Ensuite, je m’attelle à ma tâche dans la partie qui est consacrée au numérique et mes collègues eux se dirigent vers la machine lithographique ou bien s’occupent des divers travaux de la galerie, des tâches administratives ou encore les nouveaux projets avec les artistes. Chacun vaque à ses occupations jusqu’au soir avec entre-temps un repas en commun fort sympathique.


Quels sont les différents métiers présents dans l’Atelier ?

Il y a essentiellement le métier de lithographe. On retrouve aussi les métiers de graphiste, de gestion des images et d’impression numérique – ce dont je m’occupe plus particulièrement –  et puis il y a aussi des tâches de travail d’édition, de présentation dans la galerie.


Il y aussi une partie commerciale et plus administrative. Mais ce sont essentiellement les métiers de l’impression autour de la lithographie et de la digigraphie qui sont présents dans l’Atelier.


Avez-vous un coup de cœur pour un des artistes de la saison “Inspire, Respire” ?

Je suis très sensible au travail d’Erick Derac pour qui j’ai beaucoup de sympathie par ailleurs.


C’est vous qui êtes en charge de l’impression des estampes de collection Pigments.fr, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le processus d’impression d’une œuvre ?

Dans le cadre de Pigments.fr, tout sera réalisé en impression numérique à partir de documents qui vont être, soit des originales numérisées, soit des œuvres produites directement avec des moyens numériques.


Mon travail c’est, évidemment, d’imprimer cela selon des critères techniques les plus rigoureux, les plus qualitatifs possibles mais c’est aussi et surtout – et c’est la partie la plus intéressante, de mon point de vue – accompagner les artistes dans la suite de l’élaboration de leurs œuvres en intervenant sur l’aspect des couleurs, des rendus…


Pour quelles raisons avez-vous accepté de devenir partenaire d’Arts Affaires pour le projet Pigments.fr ?

On a une longue histoire avec Matthieu Jacquillat. On est sur la même longueur d’ondes sur beaucoup de choses. On a tous les deux un vrai intérêt pour l’Art, pour la création, pour les artistes et leur production. C’est un partenariat professionnel mais aussi amical.


Et aussi parce que je trouve que c’est un projet intéressant avec une approche nouvelle dans la manière de diffuser de l’Art qui correspond assez bien à ce qui se passe aujourd’hui dans la manière de regarder les œuvres ou de les acquérir.






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