Artiste de la collection "Inspire / Respire" de Pigments.fr, expositions clés en main dans vos bureaux
Artiste autodidacte, il dessine depuis son plus jeune âge. Ses peintures représentent la nature. Une nature simplifiée dans sa forme, dénuée de sol et de ciel, tantôt verticale et puissante, tantôt horizontale et contemplative. Thibault Lucas ne garde que l’essentiel : une couleur ou deux, des formes simples, un fond blanc.
Interview réalisée en décembre 2020
Comment naissent vos idées créatives, votre inspiration ?
Tout part d’une émotion ressentie face à la découverte d’un paysage ou d’une culture. Après des croquis sur le motif et une documentation sur le sujet, des formes surgissent.
J’essaie ensuite de les simplifier pour n’avoir plus que l’essence et la puissance de l’idée. Un cratère pour parler de 14-18, une pierre pour évoquer des rites sacrés archaïques, un presque triangle pour traduire la montagne.
Comment avez-vous rencontré votre curateur, Jean-Louis Vibert-Guigue ?
Je passais par hasard, rue de Seine, quand je découvre cette librairie spécialisée sur la montagne alors que j’étais justement en train d’entamer une série sur la montagne.
J’ai pu y trouver de l’inspiration et ma rencontre avec Jean-Louis Vibert–Guigue a tout de suite été très chaleureuse et constructive.
Quels sont les trois artistes contemporains que vous nous recommandez de suivre en ce moment ?
De très connus : Olafur Eliasson, Ugo Rondinone et Renée Levi.
En émergents français : Lise Stoufflet, Anne-Charlotte Finel ou Alexandre Lenoir.
Alexandre Lenoir, Casablanca, 2018, acrylique et huile sur toile. Courtesy de l’artiste et Almine Rech. Photo © Rebecca Fanuele
Lise Stoufflet, Narcisse, 2019, peinture à l’huile sur toile.
Les paradis perdus – galerie Almine Rech, espace Matignon, Paris, 2021 © Alexandre Lenoir, Ph. Ana Drittanti, Court. l’artiste et Almine Rech
Que pensez-vous de ce nouveau terrain d’exposition que sont les espaces de travail ?
Se faire un bel espace de travail quotidien me semble important. Si les espaces de travail deviennent un peu plus comme chez soi, et que les gens qui travaillent chez eux trouvent une dynamique avec des accrochages qui changent c’est encore mieux.
L’Art doit surprendre partout.
A quoi ressemble une journée type dans votre atelier ? Avez-vous un rituel particulier ?
En fait j’attends, je dois m’imprégner de l’atelier une heure ou deux. En observant ce que j’ai fait la veille, en me documentant ou en m’assoupissant, tous les moyens sont bons !
Et vient un moment où tout est aligné, l’énergie est très forte et là je peux m‘y mettre. Mon travail étant très intuitif et gestuel, mon premier trait doit tout de suite être le bon et directement en grand format.
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